Face à la menace croissante des cyberattaques, les collectivités locales doivent relever un double défi : protéger les informations sensibles de leurs administrés tout en assurant le bon fonctionnement des services publics. Si les coûts pour se protéger constituent un frein, il existe désormais des offres de cybersécurité efficaces et adaptées aux budgets même restreints.
La cybersécurité des collectivités locales en chiffres
L’édition 2024 de la note de conjoncture data, intelligence artificielle et cybersécurité dans les territoires réalisée par La Poste et la Banque des Territoires révèle que 17% des collectivités locales ont été confrontées à une cyberattaque. Un chiffre d’autant plus inquiétant qu’il ne cesse de croître, illustrant une intensification des attaques contre les services publics.
La question de la cybersécurité est donc centrale pour ces derniers, victimes importantes des cyberattaquants.
Dans sa note de conjoncture, La Poste et la Banque des Territoires révèlent les types de cyberattaques les plus courants :
- 26,9% de type hameçonnage
- 21% de type rançongiciel
- 17,5% de type piratage de compte
L’impact d’une cyberattaque varie selon la taille de la collectivité. Si les grandes collectivités disposent généralement de moyens de protection plus importants, une attaque réussie y entraîne des répercussions majeures en raison du volume de données et du nombre de citoyens concernés.
À l’inverse, les collectivités de taille plus modeste sont d’autant plus vulnérables qu’elles sont moins bien protégées, souvent en raison de budgets limités en cybersécurité, ce qui les expose davantage aux interruptions de services.
Saviez-vous qu’une collectivité locale sur trois de moins de 25 000 habitants, victime d’une cyberattaque, a connu une interruption de ses services ?
Pourquoi les collectivités locales sont-elles particulièrement visées par les cyberattaques ?
Si elles constituent des cibles de choix, ce n’est pas sans raison. En effet, les collectivités locales récoltent et stockent de grandes quantités de données sensibles liées à l’identité des administrés, mais aussi à leurs données bancaires. Tous ces éléments constituent une mine d’or pour les cyberattaquants : source de profit via leur revente pour permettre des attaques en cascade, très ciblées.
Le vol de données et la recherche de gains financiers ne sont pas les seuls éléments qui motivent les cyberattaquants. Le contexte international instable entraîne une hausse des attaques dont la finalité est de déstabiliser l’appareil étatique. Les collectivités locales sont régulièrement ciblées par des groupes de hacktivistes menant des campagnes de cyberattaques, comme en témoigne la vague de défigurations de sites Internet de collectivités françaises survenue lors des fêtes de fin d’année.
Ces attaques visent avant tout à afficher une démonstration de force plutôt qu’à causer des dommages directs, ce qui fait de la protection des données un enjeu primordial.
Les cyberattaques visant les collectivités locales sont motivées par plusieurs raisons, mais en pratique, la cybercriminalité de masse reste la menace la plus courante. Ces attaques, souvent non ciblées, permettent aux cybercriminels de récupérer des données pour les revendre. Contrairement à d'autres secteurs, les collectivités locales ne sont généralement pas ciblées pour des demandes de rançon.
Quelles sont les conséquences des cyberattaques sur les collectivités locales ?
Pour les collectivités locales, les cyberattaques ont des conséquences désastreuses. Ces dernières peuvent provoquer :
- Un blocage des services publics qui touche directement la population ;
- Une perte de données, souvent accompagnée de leur compromission, car ces données peuvent être revendues ou réutilisées pour des attaques en cascade ;
- Une Perte financière importante pour ces entités qui doivent remettre leur environnement SI en service, reconstituer leurs bases de données, corriger les failles de sécurité utilisées par les hackers et sécuriser globalement leurs systèmes ;
- Une Perte de confiance de la part des administrés qui souffrent de la paralysie des services publics ou du vol de leurs données.
Comment renforcer la protection des collectivités locales face aux risques de cyberattaques ?
Face aux risques bien réels de cyberattaques, les collectivités locales n’ont d’autres choix que de renforcer la protection de leurs environnements SI.
Les collectivités locales peuvent faire appel à des acteurs de confiance comme Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste. Notre offre de cybersécurité a été pensée pour offrir une couverture complète, accessible et adaptée aux moyens et besoins des collectivités locales, ainsi qu’aux TPE/PME/ETI.
Sous forme de pack, elle regroupe un ensemble de solutions qui répondent aux trois piliers de la cybersécurité :
- Se préparer : diagnostic de cybersécurité permettant d’identifier les faiblesses des environnements SI, actions de sensibilisation et d’entraînement face à la menace ;
- Se protéger : déploiement de systèmes de protection des postes et des services, détection de la menace, renforcement des accès aux applications, sauvegarde sécurisée des données ;
- Réagir : poursuite de l’activité en cas de cyberattaque, restauration des données.
Nous proposons notre Pack Cyber à un tarif accessible aux petites entreprises et entités publiques : de 10 à 20€ par mois et par poste, avec un tarif dégressif selon le nombre de postes.
Ce prix accessible permet aux collectivités territoriales de petite taille de pouvoir se protéger de manière efficace en bénéficiant de l’expertise de professionnels de la cybersécurité et d’une entreprise française.