1. Les "données de santé en vie réelle" représentent un volume important et en très forte croissance, boosté par les usages numériques. Quels enjeux représentent-elles pour l'ensemble des acteurs du secteur de la santé, y compris les patients ?
« L'exploitation des données de vie réelle est une formidable opportunité pour faire avancer la recherche médicale et thérapeutique au bénéfice des patients. Ces données permettent d’étudier les stratégies thérapeutiques, les innovations et l’utilisation des médicaments sur de larges populations dans la pratique courante.
Les systèmes de santé produisent de plus en plus de données, et les exigences en matière d’utilisation de ces données se durcissent alors que les besoins de santé publique sont toujours plus nombreux. L’accélération numérique de notre système de santé (logiciels d’imagerie, de biologie, dossiers patients informatisés, objets connectés…) génère un volume de données important déjà en format numérique, issues de plusieurs sources, tout au long du parcours de soins, de l’hôpital à la consultation en ville, et au domicile. Plus on dispose d’informations fiables et pertinentes sur l’histoire des patients, plus les résultats scientifiques sont robustes.
Ces dernières années ont marqué des avancées majeures pour favoriser l’exploitation des données de santé (HDH, EEDS*, cadres d’interopérabilité, …) mais les freins restent importants et la réutilisation des données encore complexe : organisation fragmentée, accès aux données difficile, normes et processus réglementaires contraignants, impliquant pour les acteurs de cette chaîne de valeur, de pouvoir s’appuyer sur une combinaison de savoir-faire technologique, scientifique et algorithmique.
Par ailleurs, en plus de l’accès à la donnée, la clé repose sur la capacité à organiser les données et à leur donner un sens en se dotant des bons outils et en posant les bonnes questions. Ceci repose donc sur une combinaison de savoir-faire technologique, scientifique et algorithmique qu’AGORiA SANTE est le seul à proposer par sa dimension écosystème.
Enfin, de nombreux acteurs témoignent de la nécessité de définir un cadre de confiance et d’engager une démarche collective inscrite dans la durée. »